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L’accouchement eutocique est tout simplement un accouchement normal, il peut aussi être considéré comme un accouchement physiologique, où la maman donne naissance à son bébé sans aucune complication, et dans de bonnes conditions. Nous allons dans cet article, expliquer en détails ce qu’est un accouchement eutocique, et ce que vous pourriez faire pour optimiser vos chances d’avoir un accouchement de ce genre. Nous verrons également, les conditions à respecter, et les précautions à prendre, pour minimiser les dangers, tant pour la future maman que pour le nouveau-né.
La signification d’un accouchement eutocique
Un accouchement qui se passe de façon naturelle, est normal et bien évidemment par voie basse, le déroulement est sans danger, sans risques pour la future maman et pour le bébé, du début du travail, jusqu’à la sortie du nouveau-né. Les gynécologues obstétriciens qualifient cela, d’accouchement sans péridurale, mais également sans aucune intervention médicale, en utilisant des instruments, tels que la ventouse ou les forceps pour aider à faire sortir le bébé. D’ailleurs, quand le travail se fait d’une bonne qualité, et avec le rythme espéré, il est aussi possible d’appeler cela, un accouchement eutocique. Ainsi, le mot eutocique dispose d’une étymologie grecque, qui veut dire en première partie « eu » comme normal, réel ou vrai, puis « tokos », qui se traduit par accouchement, il est aussi possible d’associer un accouchement physiologique à l’eutocique, car le but des deux catégories, est réuni pour une même attention.
Quand est-il possible de considérer un accouchement comme eutocique ?
Pour que l’on puisse parler d’un accouchement eutocique, il y a quelques conditions à respecter, qui englobe :
- Le manque de risque ;
- Le déclenchement ;
- La position du bébé ;
- Les semaines de grossesse ;
- La santé du bébé et celle de la maman.
Dans ce cas, c’est l’organisation mondiale de la santé, qui arrive à considérer un accouchement comme eutocique, et ce, quand en premier lieu, la grossesse dure entre 37 et 42 semaines, puis que l’enfant puisse naitre dans une position des plus normales, c’est-à-dire la tête en bas qui sort la première, de façon spontanée, et non grâce à un déclenchement programmé avec de la médication, mais surtout et avant toute chose, que tout le travail durant les contractions et l’accouchement en général, demeure sans problèmes et de manière naturelle, autrement dit, que la poche des eaux se rompe naturellement. Et enfin, le dernier critère et pas des moindres, est qu’une fois l’accouchement terminé, la santé de la maman et de son bébé soit excellente. Si toutes ces conditions sont respectées, l’organisation mondiale de la santé et le corps médical peuvent définir l’accouchement comme étant eutocique.
Augmenter les chances d’avoir un accouchement eutocique
Pour aider la femme enceinte à augmenter ses chances d’avoir un accouchement eutocique, il faut qu’il y ait quelques conditions réunies. D’abord, le médecin ne doit remarquer aucune pathologie spécifique chez celle-ci. Ensuite, il est préférable de passer aux sanitaires, pour pouvoir vider la vessie, ce qui va laisser la possibilité au bébé, de bien appuyer sur le col lors des contractions. Il est aussi fortement conseillé de ne pas commencer à pousser trop tôt, cela n’aide en aucun cas l’avancement de l’accouchement. En revanche, il faut attendre le signal du médecin, qui vous demandera de pousser lorsque la tête du bébé arrive au plus bas possible au niveau du bassin. D’ailleurs, si la maman bouge et change de position, cela facilitera aussi, la stimulation du glissement du bébé. Tout cela doit être entrepris avec une femme dans un état relaxé et détendu, pour relâcher la tension sur les muscles du bas, avec comme accompagnement, de profondes respiration.
