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Le chef de l’État attend beaucoup du déconfinement qui doit commencer le 11 mai, puisque la France paye déjà un lourd tribut économique.
Pourtant, entre la reprise progressive de l’école, le retour de certains commerces, la nécessité de tester la population, et la distribution de masques en vue de limiter la possible deuxième vague du virus, la majorité n’a pas le temps de chômer et doit réagir rapidement aux décisions, bien souvent unilatérales, du président. Autant dire que les prochaines semaines vont s’avérer décisives pour ce gouvernement déjà bien fragilisé par les inepties cumulées depuis le début de la crise.
Emmanuel Macron n’écarte pas la thèse d’un second confinement
S’il y a bien un point sur lequel tous les Français et politiques s’accordent, c’est bien la gestion désastreuse de cette crise sanitaire, aussi bien de la part du président de la République que du reste du gouvernement. Ce constat, l’exécutif en est conscient, et c’est d’ailleurs bien pour cette raison qu’en coulisse, Emmanuel Macron met la pression à son entourage. Pas question pour lui de rater le déconfinement, sous peine de sérieusement remettre en question son avenir politique, notamment lors des prochaines élections. Pourtant, à l’heure où d’autres pays d’Europe, comme l’Allemagne, constatent une ré-augmentation des arrivées à l’hôpital, depuis la mise en place de leur propre déconfinement, tous les signaux sont au rouge, et le gouvernement le sait parfaitement.
Plutôt que de faire l’autruche, comme cela a pu être le cas au début de cette crise en janvier et février, le chef de l’État a été très clair avec son équipe, et a menacé très clairement ces derniers de revenir à des mesures très restrictives si jamais une telle chose devait arriver également en France. « Tout doit être pensé, y compris les scénarios négatifs comme celui-là. Si l’épidémie repart, on pourra resserrer la vis, resserrer le dispositif. », prévient-on en haut lieu.
Difficile pour le moment de savoir quel sera l’impact de ce retour à la vie réelle, d’autant plus qu’il ne pourra être estimé qu’aux environs de début juin, soit environ un mois après le début du déconfinement. Malheureusement, la situation chez nos voisins nous laisse envisager le pire, à moins que de sérieuses mesures sanitaires inédites soient prises en même temps que le déconfinement. Quoi qu’il en soit, sur les réseaux sociaux le constat est sans appel, et de nombreux Français se préparent déjà à être confinés à nouveau dans les prochaines semaines.
En attendant, le 22 avril dernier lors d’une visite en Bretagne, Emmanuel Macron a notamment fait savoir son souhait de déconfiner les régions en fonction de leur situation. Pour lui, il est impossible d’envisager les mêmes mesures du côté de Mulhouse ou de Paris, que celles qui pourraient être instaurées en Bretagne, là où l’épidémie s’est beaucoup moins répandue. Une fois de plus, le président compte sur les maires et les préfets pour organiser ce retour à la normale.
Le président de la République est fasciné par le COVID-19
On le sait, le président de la République était un excellent élève, et il semblerait que ses vieux travers ne l’aient pas vraiment quitté. Ainsi, depuis le début de l’épidémie de coronavirus, Emmanuel Macron serait fasciné par cette maladie inconnue, jusqu’à se renseigner abondamment sur la question.
- De l’avis de son entourage politique, le chef de l’État a toujours eu un côté « premier de la classe », désireux de toujours comprendre ce qui l’entoure.
- Avec le COVID-19, il a donc à nouveau l’occasion d’étudier comme il l’aime tant, jusqu’à lire manifestement des revues et de la littérature scientifique.
Cela expliquerait donc pourquoi il s’est montré passionné par l’étude du professeur Raoult, au point de se rendre en personne dans les locaux de ce personnage pourtant controversé.