Consulter Masquer le sommaire
La crise sanitaire continue à dicter le rythme de la France, laissant la population complètement dépendante des décisions d’un gouvernement dépassé.
Dans ce contexte inhabituel, le président de la République communique autant qu’il le peut avec les Français, notamment avec l’aide des journalistes du pays.
Ces derniers étant en première ligne, à travers leurs différentes rencontres avec le chef de l’État, la santé d’Emmanuel Macron n’a pas tardé à devenir le sujet des conversations parisiennes.
Emmanuel Macron serait épuisé par l’ampleur de la tâche
Entre la réouverture progressive des écoles, la distribution des masques à la population française, la création des tests sérologiques, et les conséquences économiques du confinement sur de nombreuses entreprises, le président de la République n’a pas vraiment le temps de chômer. Sur tous les fronts, Emmanuel Macron et ses ministres doivent trouver des solutions et organiser les prochaines semaines, quitte à prendre des décisions parfois controversées. C’est donc dans ce contexte un peu particulier que les journalistes de la presse française rencontrent régulièrement le président à l’Élysée, et notamment ceux du journal « Le Point », qu’il a reçu pour un entretien exceptionnel, le vendredi 10 avril.
« En ce vendredi 10 avril, tout est calme, et rien ne vient rompre le tic-tac des horloges et les clapotis de la fontaine du parc. Le président de la République, dans un étonnant costume trois-pièces en flanelle, est, de fatigue, affalé dans un fauteuil en cuir noir, face à la porte-fenêtre de son bureau qui donne sur les jardins. », écrivent nos confrères Romain Gubert et Saïd Mahrane, abordant rapidement la question de la fatigue dans toutes les bouches de Paris.
En effet, comme le dit si bien le reste de l’entrevue, les nuits du président « sont courtes », et cela commence à se faire ressentir aussi bien sur ses traits extérieurs que sur son caractère.
D’après certaines rumeurs, il serait de plus en plus irrité et essaierait de mener sa barque tout seul, en ayant de moins en moins recours à ses ministres, comme cela a pu être le cas pour la reprise de l’école avec Jean-Michel Blanquer. Heureusement, il semble toujours pouvoir compter sur Édouard Philippe, son fidèle Premier ministre, dont l’investissement fait l’unanimité dans son camp, même s’il semble lui aussi au bout du rouleau.
Emmanuel Macron défend l’ancienne ministre de la santé, Agnès Buzyn
Depuis le début de la crise sanitaire, certains membres du gouvernement sont pointés du doigt pour leur inaction face à l’expansion du coronavirus dans le monde. Parmi eux, l’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, est clairement dans le collimateur des Français, comme peuvent le prouver les réseaux sociaux tous les jours. Accusée de ne pas avoir commandé assez de matériel, et d’avoir également sous-estimé la portée du COVID-19, celle qui est médecin de formation a trouvé un nouvel avocat en la personne d’Emmanuel Macron.
- Lors de son entretien avec le journal « Le Point », le chef de l’État a assuré qu’Agnès Buzyn était la seule du gouvernement à avoir vu venir l’épidémie.
- Pour lui, elle a bien fait son travail dès le mois de janvier, en prévenant ses confrères des risques, et en passant commande de matériel.
Des réalisations étonnantes étant donné que la ministre a été remplacée quelques semaines après le début de la crise par Olivier Véran. Si officiellement elle a été envoyée à la course aux municipales Parisiennes, pour remplacer Benjamin Griveaux au pied levé, officieusement la raison serait tout autre et directement liée aux bourdes d’Agnès Buzyn.
Infos politiques :