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Comme chacun sait, la femme du président, Brigitte Macron, jouit d’une bonne influence sur son époux, qui a lui faire prendre des décisions inattendues.
Dans le cas de la réouverture des écoles, la première dame aurait eu un rôle déterminant. Celle qui était autrefois professeure elle-même, se cacherait donc derrière cette annonce soudaine, pour laquelle Emmanuel Macron n’aurait même pas pris la peine de consulter son ministre de l’ Éducation, Jean-Michel Blanquer.
Jean-Michel Blanquer aurait cette décision en travers de la gorge
D’après certains bruits de couloir, Jean-Michel Blanquer n’a été prévenu de la décision du président que 15 minutes avant son allocution sur TF1. Une situation inconfortable pour le ministre de l’Éducation, qui n’a pas pu prendre le temps de débattre avec lui et s’est retrouvé projeté au premier plan contre son gré.
« Des ministres l’ont pris un peu dans l’estomac de tout apprendre quinze minutes auparavant. Blanquer, tout particulièrement l’a assez mal vécu », a déclaré un membre de la majorité au journal L’Obs.
Au-delà du caractère inquiétant de cette décision unilatérale, une porte-parole du syndicat SNUIPP-FSU, Francette Popineau, affirme qu’elle est surtout contraire aux préconisations du ministre lui-même, qui envisageait plutôt le mois de juin pour un retour progressif à l’école.
Brigitte Macron derrière la décision du président de la République
Alors que le malaise est palpable en coulisse, il se murmure que Brigitte Macron aurait été l’étincelle menant à cette décision inattendue du président. En effet, celle qui fait battre son cœur depuis de nombreuses années bénéficie d’une certaine influence sur son mari, et ce, depuis longtemps.
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Selon certaines sources, cette dernière est très soucieuse du décrochage scolaire de nombreux élèves, que les professeurs ne parviennent plus à contacter depuis la mise en place de l’école à la maison.
- Brigitte Macron aurait donc expressément demandé à son mari d’en tenir compte, et de ne pas sous-estimer les conséquences désastreuses que cela pourrait avoir.
Tout indique donc que la première dame et sa lutte contre les disparités entre les élèves ont eu gain de cause auprès d’Emmanuel Macron. Toutefois, de nombreux membres de l’entourage politique du président et du ministre de l’Éducation désapprouvent très clairement cette reprise au 11 mai. C’est par exemple le cas de Alain Bentolila, linguiste de son état, qui regrette cette décision sans aucun sens à ses yeux.
« L’école se retrouve instrumentalisée au prétexte de la lutte contre les inégalités, au nom de la nécessité économique. On sait bien que ce ne sont pas quelques semaines sans classe qui vont déterminer la réussite ou l’échec scolaire d’un enfant. »
Bien qu’Emmanuel Macron ait confirmé, le 23 avril dernier, que la reprise de l’école se ferait sur la base du volontariat, aussi bien pour les élèves que pour les professeurs, il ne fait aucun doute que la mise en place de ce retour progressif laisse de nombreuses personnes dubitatives. Que ce soit en termes de moyens humains et matériels, ou tout simplement par rapport au risque de contamination élevé en pleine épidémie, les difficultés engendrées par cette annonce semblent ne pas en valoir la peine, a quelques semaines seulement des vacances d’été.