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Un comité interministériel sur le tourisme vient de se tenir à Paris. En effet les vacances de la Toussaint s’annoncent relativement mal. Or, c’est extrêmement ennuyeux dès lors que ces dernières années les vacances de la Toussaint prenaient de plus en plus d’importance en matière de chiffre d’affaires pour les professionnels du tourisme. En fait, cette réunion était l’occasion de faire un point. Il est vrai que le secteur a eu un certain nombre d’aides. Ainsi 760 millions d’euros ont été accordés via un fond de solidarité. Malheureusement, et bien que cette somme soit importante, il faut la rapporter aux 528 000 entreprises et agences travaillant dans le tourisme. En fait, cela a fait une moyenne de 1500 €, ce qui n’est, et de loin pas énorme. Bien entendu de l’autre côté il y avait les prêts garantis par l’État. En fait, le problème qui se pose est double. D’un côté les Français aimeraient bien partir en vacances. De l’autre côté ils n’osent pas vraiment.
L’envie de partir en vacances se heurte au climat anxiogène
En effet, les français ont très envie de partir en vacances et le gouvernement les y incite. Néanmoins, en raison des informations contradictoires qui circulent dans la population, la plupart des futurs vacanciers se posent des questions en cas de reconfinement. Et ce n’est certainement pas l’annonce que le chef d’État va s’exprimer le 14 octobre qui va rassurer les éventuels vacanciers. Ces annonces, qui donnent dans le sensationnalisme finissent par inquiéter le peuple. En effet énormément de spéculations ont lieu actuellement. Les informations vont dans tous les sens. On parle énormément de deuxième vague sans vraiment faire la distinction entre les cas de contamination ou les cas de létalité.
Beaucoup de frontières sont encore fermées
Il faut savoir que certains pays ne sont toujours pas accessibles. Si on peut pour le moment circuler librement dans l’espace Schengen, l’accès à certains pays est pour le moment toujours encore impossible. Ainsi il est totalement impossible de se rendre en Afrique qui pourtant est une destination prisée en hiver. Or, des pays comme le Sénégal sont des destinations privilégiées par les Français en raison du peu de décalage horaire et de l’appartenance du pays à la Francophonie. Mais ce n’est pas la seule raison qui rend ses vacances moroses. Il faut savoir que le climat est devenu totalement anxiogène en France. De plus, les candidats aux vacances s’inquiètent de ce qu’il pourrait arriver en cas de fermeture brutale des frontières. Certes cela va amener les Français qui partiront en vacances à séjourner en France et donc à dépenser de l’argent en France.
Réserver en France
Il est vrai que cela soutiendrait au minimum l’hébergement et la restauration. Les parcs de loisirs pourraient aussi en profiter. Mais il faut savoir aussi que de l’autre côté les gens sont inquiets pour leurs revenus. Ils savent très bien que s’il devait y avoir un reconfinement, ils n’auraient plus de moyens financiers. En fait, certains préfèrent thésauriser simplement « au cas où » . Il faut savoir que le tourisme d’affaires a aussi grandement baissé. Du fait des fermetures de certaines frontières, un certain nombre de visiteurs qui mêlaient tourisme et affaires n’ont pas pu venir en France.
Le tourisme d’affaires a chuté
Selon le Ministre chargé du tourisme, entre 50 et 60 milliards d’euros ont été perdus depuis le début de l’année. Quand on sait qu’en 2019 le montant des recettes touristiques était de 170 milliards d’euros, on se rend compte de l’ampleur de la catastrophe. De fait, ce problème de vacances de Toussaint va encore plus fragiliser le secteur. S’il est vrai que l’espoir était permis cet été, une mauvaise Toussaint risque de porter un coup fatal au secteur. Certes, des prêts ont été attribués au secteur et ils étaient garantis par l’État. Mais qui dit prêt dit remboursement. En réalité, le secteur du tourisme est loin d’être sauvé.