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Si elle a eu le droit à une promotion grâce à son comportement, ce ne fut pas le cas pour celui qui dirigeait l’établissement. Cette actualité montre qu’il faut toujours être bienveillant puisque vous aurez de la reconnaissance et non une sanction.
Un homme qui semble être un SDF se présente dans un bar
Il ne faut pas fier aux vêtements portés par un homme ou par une femme puisque vous pourriez avoir une belle ou une mauvaise surprise. Avec cette actualité, vous comprenez rapidement que l’habit ne fait clairement pas le moine. Il n’est pas surprenant que cette histoire fasse le tour des réseaux sociaux puisque nous pouvons tirer quelques enseignements.
- Dans un café populaire, une serveuse effectue son travail lorsqu’un homme se présente à une table.
- Au vu de son allure, il semble être SDF, mais elle décide de le considérer comme un client classique.
- Elle prend alors sa commande et il attend patiemment son retour.
- Le directeur du restaurant constate que cet homme ne correspond pas aux codes vestimentaires, il met alors en garde la serveuse.
Il précise que si le SDF ne paie pas le montant de la facture, il sera retenu sur son salaire. Il ne semble donc pas très enjoué qu’un tel homme prenne place dans son établissement. La serveuse qui se prénomme Marina décide de ne pas succomber à ces menaces, elle continue d’exécuter son travail en apportant la commande à cet homme.
Contrairement aux idées que pouvait se faire le directeur du bar, l’homme paie la facture et il quitte l’établissement. La serveuse a fait son travail et ce dirigeant ne semble pas avoir fait preuve de bienveillance. L’histoire ne s’arrête pas là puisque nous découvrons que ce SDF était un ami du réel propriétaire du café. Il avait décidé de réaliser un contrôle du personnel pour savoir si tout se passait dans les meilleures conditions.
En effet, il avait fait appel à un ami dont l’objectif était de se déguiser en SDF pour tester les compétences du service. L’homme grimé avait même laissé un pourboire pour récompenser la serveuse qui avait été mise en garde par son patron.
Des conséquences pour le dirigeant de ce bar populaire
Les conclusions ont été simples : Marina a été remerciée pour son travail puisqu’il avait été exemplaire. La serveuse ne s’est pas arrêtée à la tenue vestimentaire, elle a clairement passé outre cela pour servir un homme qui voulait seulement un café. Le dirigeant du café n’a par contre pas pu conserver son emploi puisque sa réaction n’avait pas été celle escomptée. En effet, c’est la serveuse qui a pris sa place.
Le vrai propriétaire du bar a pu mettre en avant les valeurs de Marina qui correspondaient un peu plus aux siennes et à celles qu’il souhaitait véhiculer pour son entreprise. En respectant ce client et lui donnant autant d’attention qu’à un autre client, elle a fait preuve de bienveillance.
Il n’est pas rare que les dirigeants des établissements ne soient pas les vrais propriétaires. Ces derniers possèdent parfois des enseignes dans plusieurs villes. Il y a donc des managers qui prennent la direction, mais ils doivent tout de même suivre les directives des personnes qui sont au-dessus. De ce fait, il n’est pas surprenant que des contrôles soient effectués pour savoir si le travail est bien fait.
Est-il possible de surveiller un salarié ?
Il y a la question de la surveillance et du contrôle qui se pose. Un employeur a le droit de surveiller d’une manière simple les employés lorsqu’ils sont sur leur lieu de travail. Il n’est pas toutefois nécessaire d’informer le salarié. Il peut donc contrôler s’il le souhaite que ce qui est demandé est fait en temps et en heure. Il est important de noter que les dirigeants des sociétés n’ont pas le droit au vu de la loi de tendre des pièges dans le but d’avoir des réactions.
Une surveillance simple est possible, mais un contrôle comme celui mené dans ce bar ne semble pas approprié. En effet, le salarié a tout de même des droits qu’il faut respecter. Une histoire similaire avait été envoyée devant la Cour de cassation. Une factrice avait été piégée par son patron. Cette dernière avait été licenciée pour faute grave alors qu’elle lisait les lettres qu’elle devait transporter.
La Cour de cassation avait précisé que le fait de contrôler de cette manière un salarié n’était pas légal. Il s’agissait d’un stratagème, d’un piège pour récupérer des preuves afin de la licencier par la suite. Pour que le licenciement puisse être valable, il aurait fallu la prendre sur le fait accompli lorsqu’elle lisait les lettres.
Il faut toutefois se méfier des décisions prises par les directions, n’hésitez pas alors à vous renseigner auprès des autorités.