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Cela fait quelques petites années qu’une bonne partie de la population mondiale commence à prendre conscience de l’enjeu économique. S’il existe encore énormément de climato-sceptiques, les scientifiques sont unanimes : nous courons tout droit vers une immense catastrophe climatique si nous ne faisons rien. Comme l’indiquait Emmanuel Macron, il n’y a pas de plan B, car il n’y a pas de planète B. Et nous devons protéger notre seule planète, celle qui nous accueille, sans quoi les générations futures ne seront pas aussi bien loties que nous. C’est à nos enfants, nos petits-enfants, et tous nos descendons à qui nous devons penser aujourd’hui. Et le changement doit s’opérer dès à présent. Mais il est d’abord utile de faire un point et de faire un état des lieux des idées reçues sur le changement climatique, celles qui ponctuent vos diners et qui ont pour point commun d’être fausses.
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L’humanité a déjà connu un changement climatique similaire
Ce serait idéal car cela prouverait que la planète suit son cours par cycles et qu’il ne faut pas s’inquiéter. Et surtout, cela dédouanerait totalement ou en parti l’homme de son impact sur le changement climatique. Oui mais voilà, c’est aussi totalement faux. En effet, jamais l’humanité n’a connu de changement aussi intense et rapide, et c’est un fait. Il s’agit d’un changement climatique inédit, auquel nous ne sommes aucunement préparés. S’il y a 56 millions d’années, la température moyenne de la planète avait en effet augmenté de 6°, cela avait pris entre 10 000 et 20 000 ans. Or, nous battons chaque année des records de chaleur – même en France, pays pourtant tempéré – qui ne cessent d’élever la moyenne. Et ces pics de température ont des chamboulements qui nous dépassent : ils ont un impact sur la faune, la flore, les paysages. En quelques années seulement, des parties du globe ont drastiquement changé et cela est la conséquence directe de ce changement climatique que certains veulent nier.
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L’important, c’est de s’adapter au moment venu !
La politique de l’autruche, du déni, n’a jamais fait ses preuves. Et elle ne les fera pas avec le changement climatique. Car si comme vu plus haut nous notons déjà des changements alarmants (au niveau du climat, des paysages), certains autres sont « silencieux », plus insidieux, et nous ne les remarquerons que dans plusieurs années. Le problème, c’est qu’il sera trop tard. L’impact du changement climatique sur la biodiversité est en effet difficile à noter, et c’est par comparaison qu’il s’effectue. Mais comment ferons-nous dans quelques années quand nous aurons remarqué la disparition de certaines espèces indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème ? Il faut anticiper pour empêcher au pire d’arriver.
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On a encore du temps devant nous, le ciel est toujours bleu
C’est l’argument de base des climato-sceptiques. « L’herbe est encore verte. Le ciel est encore bleu. Le soleil brille toujours et je ne note aucun changement dans mon quotidien« . C’est pourtant nos actions d’aujourd’hui qui seront déterminantes pour demain. Ce point rejoint le précédent en expliquant qu’il ne faut aucunement attendre que le pire arrive car, face au mur, les décisions prises ne seront pas les bonnes et pourraient même aggraver la situation. Il faut réfléchir, et mettre en place des plans sur plusieurs années. Si aucune anticipation n’est faite, alors non seulement le pire arrivera, mais il sera en plus inéluctable.
Le changement climatique n’est pas réel
On termine avec un autre argument de base, scandé par ceux qui n’y croient pas. Ils expliquent en effet que nous n’avons à l’heure actuelle pas assez de données qui permettent de mettre en avant le fait que nous vivons actuellement le changement le plus soudain et rapide de l’histoire de l’humanité. Et c’est pourtant tristement faux. Il suffit simplement de se renseigner et Internet est un outil merveilleux pour cela. Par exemple, vous pouvez retrouver sur Climat-HD et Drias les cinq rapports sur Le climat de la France au 21ème siècle (mis au point par plusieurs équipes scientifiques présidées par Jaan Jouzel) qui décrit plusieurs scénarios à moyen et long terme. Ces études permettent à chacun de savoir comment mieux s’adapter à l’avenir. Et il ne s’agit que d’une étude parmi tant d’autres qui ont déjà appuyé sur le bouton de la sirène d’alarme.