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En lisant des actualités de ce genre, vous pouvez finalement comprendre que l’achat des tampons ou des serviettes hygiéniques n’est pas possible pour toutes les jeunes femmes. Certes, cela demande quelques euros, mais une véritable précarité a vu le jour. Par conséquent, des adolescents n’assistent pas à leurs cours à cause de leurs menstruations. C’est une précarité qui semble prendre de l’ampleur dans les lycées et des mesures ont donc été prises notamment en Île-de-France. Pour que cette inégalité ne soit plus au rendez-vous, 31 établissements ont décidé de proposer gratuitement des tampons et des serviettes.
Action contre la précarité menstruelle des détenues –
En prison, tampons et serviettes hygiéniques coûtent plus cher que dans le commerce, accentuant la précarité des détenues. Une situation dénoncée par l’association Georgette Sand lors d’une action place Vendôme, à Paris. … pic.twitter.com/MJuTkxSPK8— Les Nouvelles NEWS (@LesNNews) November 3, 2019
Une mesure pour lutter contre cette précarité des protections hygiéniques
Ce n’est pas la première fois que les médias évoquent cette précarité. Des demandes avaient même été formulées pour qu’une prise en charge soit envisagée notamment pour l’achat des protections hygiéniques. Dans certains établissements ou aux abords, vous avez généralement des distributeurs pour les préservatifs, mais ce n’est pas le cas pour les tampons et les serviettes hygiéniques. Des changements sont donc à prévoir pour une trentaine d’établissements de l’Île-de-France selon les données transmises par le Parisien.
12% des adolescentes de milieux précaires ont déjà raté des cours car elles n'ont pas de protections hygiéniques. Un fléau dans les lycées d’Ile-de-France. Des distributions gratuites de tampons sont organisées. Enquête de @GuisseMairam– via @Le_Parisien https://t.co/PlzDLIs9Lj
— Nelly Terrier (@NellyTerrier) September 17, 2020
- Des établissements ont fait le choix de proposer aussi des distributeurs dans les toilettes des jeunes femmes.
- Elles ont alors à leur disposition des tampons, mais également des serviettes hygiéniques.
- Un témoignage a été partagé par le journal puisqu’une jeune femme révèle qu’elle ne manquera désormais plus les cours à cause de ses menstruations.
- Elles peuvent alors prendre des protections dès qu’elles le souhaitent et c’est une révolution, mais cela montre que la précarité touche aussi ce secteur.
L'année 2019, celle de la fin de la taxe tampons, de la gratuité des protections hygiéniques, de l'éducation aux règles, de la prise en compte de la précarité menstruelle, bref 2019 la fin des tabous sur les règles ? En tout cas, on va tout faire pour ? ! Belle année 2019 !!! pic.twitter.com/Tbiz2qBFOl
— Rougir Sang Honte (@RougirSangHonte) January 1, 2019
D’ici la fin des vacances de la Toussaint, des distributeurs seront déployés avec des tampons avec ou sans un applicateur et des serviettes hygiéniques. Cela permettra à des milliers de jeunes femmes de se protéger contre les désagréments des règles et elles ne seront plus contraintes de rester chez elles. En effet, certaines n’ont pas la possibilité d’utiliser de telles protections, elles ont alors recours à des systèmes D à la maison et cela n’est pas envisageable à l’école.
Une expérimentation lancée par l’Île-de-France
Ce déploiement demande un budget conséquent puisque la mise en place des distributeurs sera facturée près de 100 000 euros. Cela est toutefois une nécessité pour que de jeunes femmes puissent se rendre aux cours et ne plus être des victimes de cette précarité. Selon les chiffres partagés par le journal, nous apprenons que ce sont 6 % des jeunes femmes qui ont déjà manqué des cours au moins une fois à cause de l’absence des protections hygiéniques. Dans les milieux les plus précaires, elles sont même 12 % à se retrouver dans cette situation.
Un document a donc été remis aux élus pour que d’autres expérimentations puissent ainsi voir le jour. Il est toutefois assez triste que des familles ne puissent pas acheter des protections hygiéniques, cela montre que la précarité ne cesse de prendre de l’ampleur en France et elle débarque dans de nombreux foyers. L’expérimentation proposée par l’Île-de-France est saluée et la jeune femme dont le témoignage a été proposé par le journal semblait très heureuse de pouvoir enfin se rendre à l’école même pendant cette période des règles. Nous espérons ainsi que d’autres régions participeront à ce mouvement afin d’aider ces adolescents qui se retrouvent déjà dans une profonde précarité.