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Edouard Philippe veut rouvrir des lieux publics dès le 11 mai
Si le premier ministre Edouard Philippe compte bien rouvrir des écoles, des crèches, et d’autres lieux publics, la nouvelle n’a pas toujours bien été accueilli par les maires de France. En effet, en cas de recontamination sur leur territoire local, ils peuvent être jugés responsables de la situation en ne prenant pas en compte les mesures nécessaires pour la population.
Face à cette grave situation sanitaire, le premier ministre Edouard Philippe a tenu à s’exprimer sur le sujet et a précisé :
“Nos concitoyens veulent que les maires agissent sans blocage, mais ils ne veulent pas non plus que les décideurs publics ou privés s’exonèrent de leurs responsabilités”
Loin de vouloir prendre toutes ses responsabilités, comme cela lui a été très souvent reproché, le premier ministre Edouard Philippe, dans sa communication auprès des maires de France, s’est appuyé sur des textes de loi pour se dédouaner complètement de la situation et ne pas porter sa responsabilité à ce sujet.
Une attitude qui n’est pas sans rappeler les vives tensions qui sont intervenues entre lui et le président de la république Emmanuel Macron, n’allant pas assez vite selon lui dans ses décisions.
Edouard Philippe attaqué par les maires qui le jugent incompétent !
Visiblement, le premier ministre Edouard Philippe semble ne pas vouloir prendre la responsabilité qui lui incombe. C’est en effet l’impression qu’ont eu les maires de France, vivement critiqué dans les médias nationaux et locaux, mais également sur les réseaux sociaux où les maires qui ont pris la parole à ce sujet ont été très nombreux dans le pays.
En effet, les élus locaux se montrent très inquiets pour leur population locale face au déconfinement qui devrait débuter le 11 mai prochain.
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a notamment violemment attaqué le gouvernement qu’il juge incompétent sur la gestion de cette crise sanitaire :
“Il y a un hiatus entre le discours du gouvernement et ce que nous vivons. Des tests il n’y en a pas, alors on bricole.”
Mais si le premier ministre Edouard Philippe souhaite que les maires des ville choisissent à leur guise un juste équilibre quant aux lieux qui peuvent être rouverts au public ou non, il ne laisse malheureusement pas suffisamment de moyens à ces derniers, qui se retrouvent parfois dans l’incapacité de prendre des mesures préventives contre la contamination du coronavirus sur leur territoire :
“Ne pas prendre en charge à 50% les masques de ceux qui ont anticipé, c’est punir les bons élèves”
Dominique Bussereau, le président de l’Association des départements de France, a critiqué notamment la prise en charge du remboursement des masques commandés par les localités. Qu’en sera-t-il après le 11 mai ?