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La rentrée des classes ne sera pas aussi simple, car le protocole à appliquer reste complexe et surtout important. Les syndicats ont demandé à Emmanuel Macron de reporter la rentrée pour que les enseignants et le personnel puissent préparer dans les bonnes conditions l’arrivée des élèves. Cela n’a pas été accepté puisque les enfants, les collégiens et les lycéens feront leur rentrée à la date prévue. Ce lundi matin, certains s’expriment au sujet de cette rentrée des classes qui reste inquiétante au vu de l’augmentation des contaminations en France et dans certaines régions.
Un protocole très strict, le meilleur de l’Europe ?
Bien sûr, les parents ont besoin d’être rassurés puisqu’ils vont envoyer leurs enfants en classe dans quelques jours. Les vacances d’été ont souvent été sous le signe du repos, mais la rentrée scolaire sera rythmée par le stress et l’angoisse. Les pédiatres ont recommandé de vacciner les plus jeunes contre la gastro-entérite et la grippe afin de faciliter l’éventuel diagnostic concernant le coronavirus.
- Sur RMC, Jean-Michel Blanquer a pris la parole notamment pour tenter de rassurer les parents.
- Il précise que la France possède l’un des protocoles sanitaires les plus stricts pour l’ensemble de l’Europe.
- Tout sera alors mis en place pour que les élèves comblent le retard, obtiennent un suivi de qualité et pour qu’ils soient protégés.
- Le but premier pour le ministre de l’Éducation consiste à offrir les meilleures conditions de rentrée.
Nous rappelons que les enfants dès 11 ans devront porter un masque au même titre que le personnel et les enseignants si la distanciation sociale ne peut pas être respectée. Pour tous, des mesures sanitaires précises seront à l’ordre du jour avec une désinfection des mains assez régulière, mais également un entretien très précis des locaux. Même si les propos de Blanquer sont assez intéressants, il sera difficile de rassurer les parents. Ces derniers ont déjà eu quelques craintes à accompagner leurs enfants lors de la fin du confinement alors avec les hausses annoncées depuis quelques jours concernant les contaminations, les familles ne sont pas forcément très sereines.
? #Quarantaine et UK
"Il y aura pour les voyageurs qui reviennent du Royaume-Uni des mesures de restrictions, ce sera décidé dans les prochains jours."
? @CBeaune Secrétaire d’Etat, affaires européennes#Les4v pic.twitter.com/6zR54L2zF2— Info France 2 (@infofrance2) August 24, 2020
Des contaminations prévues selon Delfraissy
Même si le protocole est le plus strict de l’ensemble de l’Europe, il sera sans doute difficile de passer à côté de quelques contaminations. De ce fait, Jean-François Delfraissy a précisé sur les ondes de France Info que les contaminations seront forcément au rendez-vous lors de la rentrée scolaire. Cela pourrait entraîner quelques restrictions supplémentaires avec une éventuelle fermeture des écoles si la situation devenait ingérable. Il faudra bien sûr patienter pour savoir si ces spéculations sont validées. Dans tous les cas, il précise ce lundi matin que le gouvernement est dans une stratégie spécifique pour gérer les risques.
Covid-19 : "On est dans un équilibre fragile, le nombre de contaminations a augmenté depuis début août", dit Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique. "Nous sommes toujours sur la première vague", précise-t-il.
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— franceinfo (@franceinfo) August 24, 2020
Les propos de Delfraissy ne sont donc pas très rassurants, mais, pour l’instant, la France ne possède pas un vaccin. Il faut alors être très vigilant en fonction de la zone dans laquelle vous vous trouvez. Par rapport aux derniers chiffres, la contamination n’est pas la même dans toutes les régions. Il précise alors qu’il « y aura des contaminations à l’école », il faudra donc les gérer, et même apprendre à optimiser la situation. De son côté, Arnaud Fontanet a révélé sur BFMTV que le virus actuellement n’était pas moins virulent. Il estime qu’il est identique à celui qui circulait en mars dernier lorsque le gouvernement a décidé de mettre en place le confinement. Ce dernier pourrait à nouveau être au rendez-vous, mais il serait localisé.