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L’immobilier est un secteur dans lequel la transparence revêt une importance capitale. Pour vendre ou louer une propriété, il faut donc passer par certaines mesures incontournables comme le diagnostic immobilier. Ce dernier s’avère crucial pour évaluer l’état général du logement et garantir la sécurité des opérations. Avant de se lancer dans une transaction immobilière, il est alors judicieux pour les propriétaires et les acquéreurs de bien s’informer sur le diagnostic immobilier et les dépenses qu’il peut entraîner.
Les différents types de diagnostics immobiliers et leurs coûts
Les diagnostics immobiliers se présentent sous différentes formes. En fonction de la région, certains types de diagnostics peuvent être obligatoires avant la vente d’un bien immobilier. D’autres sont simplement recommandés, ce qui veut dire que leur réalisation n’est exigée par aucune loi, même s’ils restent quand même très utiles.
Dans la plupart des cas, le diagnostic immobilier est sous la responsabilité de la personne qui met en vente le bien. Toutefois, dans certaines circonstances particulières, cet audit peut être pris en charge par l’acheteur. Parmi tous les diagnostics immobiliers à réaliser pour vendre un logement en respectant la réglementation, on peut en citer quelques-uns qui reviennent fréquemment comme une obligation, quelle que soit la région.
Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)
Il s’agit du diagnostic immobilier le plus répandu. Instauré depuis 2006, cet audit est obligatoire pour les biens immobiliers qui sont proposés à la vente, mais également pour ceux qui sont en construction et pour les logements locatifs.
L’objectif du DPE est d’évaluer la consommation énergétique de l’habitation ainsi que son empreinte carbone. Pour être officiellement reconnu par la loi, il doit être effectué par un spécialiste qui détient une accréditation Cofrac. Son prix fluctue généralement entre 90 et 200 euros, s’il s’agit d’un F3 traditionnel.
Diagnostic électrique
Cet audit a fait l’objet de bon nombre de changements pendant les dix dernières années. En 2009, il était obligatoire uniquement pour les biens immobiliers à la vente. Mais compte tenu de certaines lacunes observées chez les propriétaires bailleurs, les autorités ont décidé de l’exiger pour les logements mis en location après le 1er janvier 2018.
Le diagnostic électrique se concentre notamment sur la vérification de l’état de l’installation électrique et sur la présence des systèmes de protection adéquats. Il est demandé pour équilibrer la consommation en électricité et garantir la sécurité des occupants du logement. Pour un F3 classique, le prix de ce diagnostic est habituellement compris entre 100 et 150 euros.
Diagnostic plomb
Pendant des siècles, le plomb est intervenu dans la construction des logements, notamment dans les conduites d’eau et parfois même dans certaines peintures en tant qu’agent épaississant. Malheureusement, à l’époque, les conséquences nocives de cette substance sur la santé n’étaient pas connues. Mais grâce aux progrès de la science, ces effets ont été découverts, ce qui a entraîné la nécessité d’un diagnostic plomb. Cette évaluation est désormais obligatoire pour la vente ou la location de tout logement construit avant 1940. Le diagnostic plomb doit être réalisé par un professionnel agréé par le Comité français d’accréditation (Cofrac) et peut coûter entre 140 et 300 euros.
Diagnostic gaz
À l’instar du diagnostic électrique, la réalisation du diagnostic gaz n’était requise que pour les biens immobiliers destinés à la vente. Ce n’est qu’en 2018 que cet audit devint lui aussi obligatoire pour les logements locatifs, afin de combattre les abus de certains propriétaires bailleurs et d’assurer la sécurité de tous les occupants. Pour vendre une propriété immobilière ou la mettre sur le marché locatif, il faudra donc prévoir entre 100 et 150 euros pour effectuer un diagnostic gaz conforme.
Quels sont les éléments qui peuvent influencer le coût du diagnostic ?
Les éléments qui peuvent agir sur le coût d’un diagnostic immobilier sont nombreux. Les deux facteurs les plus déterminants sont incontestablement la taille et l’ancienneté du logement. En effet, plus l’habitation est grande, plus le diagnostic sera long à réaliser, ce qui aura inévitablement des répercussions sur le prix. Le même principe s’applique en fonction de l’ancienneté du logement. Une vieille peut nécessiter des diagnostics supplémentaires susceptibles de faire grimper la facture.
La location de matériel spécifique est aussi un facteur déterminant à prendre en compte. Certains diagnostics requièrent en effet l’utilisation d’équipements particuliers, ce qui peut donner lieu à des frais additionnels. Le déplacement du professionnel qui sera chargé de l’opération est encore un facteur à considérer. La distance entre son lieu de travail et le logement peut influencer le prix, principalement en raison des frais de transport qui peuvent être facturés.
Il ne faut pas non plus oublier les frais administratifs, qui sont également d’importants leviers de détermination du coût du diagnostic. Ces dépenses peuvent varier en fonction du professionnel et selon les lois de la région dans laquelle est situé le bien immobilier à diagnostiquer.
Comment économiser sur le coût du diagnostic immobilier ?
Pour éviter les dépenses faramineuses, il est recommandé de bien se renseigner sur le coût de chaque diagnostic individuel. Ils sont disponibles à des tarifs différents qu’il est essentiel de maîtriser afin de rester à l’abri des mauvaises surprises.
Pour économiser de l’argent sur le coût du diagnostic, il faut aussi s’assurer de bien analyser ses besoins réels en matière de diagnostics immobiliers. Ce serait par exemple du gâchis de faire un diagnostic non nécessaire ou de mettre à jour un diagnostic dont le dernier effectué est toujours à jour. Une prise en considération des obligations légales en la matière est donc essentielle pour éviter toutes dépenses inutiles.
Une autre astuce très efficace pour réduire les dépenses est d’analyser les prix en exigeant plusieurs devis auprès de différents professionnels. Ce procédé permet de comparer les tarifs et de sélectionner l’offre la plus avantageuse. Cependant, dans l’application de cette méthode, il est conseillé de se méfier des prix trop bas, qui pourraient cacher des prestations de mauvaise qualité.
Enfin, une dernière méthode à appliquer pour économiser sur le coût du diagnostic immobilier est de faire plusieurs diagnostics simultanément auprès d’une même entreprise. En procédant de la sorte, il est possible d’obtenir des tarifs spéciaux et de diminuer considérablement les frais.