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Après le confinement, les Français étaient marqués par la situation puisque les services hospitaliers avaient vécu un véritable enfer à cause des réanimations. Aujourd’hui, des milliers de cas sont référencés tous les jours et les hospitalisations restaient basses. Toutefois, dans certaines villes comme à Bordeaux, le contexte prend une vraie ampleur et les services commencent à revivre cette saturation. Cela pourrait être très problématique, car nous pourrions alors replonger au temps de la première vague.
A Bordeaux, les hospitalisations s’enchaînent
Finalement, le plus problématique ne concerne pas les cas positifs, car certains sont atteints par le coronavirus sans, forcément, avoir des symptômes. En effet, nous parlons souvent des situations les plus problématiques avec des décès, mais des Français ont été touchés par le Covid-19 sans que les symptômes soient conséquents. Il y a toutefois des disparités, car des personnes ont vraiment été très malades. Dans tous les cas, la question du confinement pourrait se poser notamment à cause des hospitalisations. Lorsque les établissements sont frappés de plein fouet par une hausse, les services ne peuvent plus accepter autant de lits.
?? ALERTE INFO – #Bordeaux va multiplier les affichages pour lutter contre le #coronavirus devant les établissements scolaires. (préfète) #COVID19 #COVID19france
— Mediavenir (@Mediavenir) September 14, 2020
- Selon RTL, la situation au CHU Saint-André semble complexe puisque 5 lits sont occupés par des personnes atteintes par le coronavirus.
- Les médecins sont déjà en train de jongler avec les places disponibles et les lits occupés pour tenter d’accepter les patients.
- Les médecins pourront toutefois utiliser leur expérience de la première vague pour réussir à faire face à cette nouvelle situation.
Nous apprenons grâce à ce journal que les médecins utilisent désormais de l’oxygène sous haute dose avec des canules nasales pour aider les patients. Ces derniers peuvent alors souffrir d’une forme sévère du coronavirus. Des Français sont alors gravement malades avec notamment une embolie pulmonaire, ils demandent alors une surveillance accrue. Si la situation venait à prendre une nouvelle ampleur, les hôpitaux de Bordeaux seraient alors confrontés à une multiplication des cas, et donc une baisse des lits disponibles. Ce scénario, personne ne souhaite forcément le revivre, car les mesures seraient alors drastiques. Les Français le savent, lorsque les hôpitaux seront saturés dans des départements déjà en rouge, il y a de grandes chances pour que le confinement local soit mis en place.
Coronavirus : Bordeaux dégaine le premier plan d’action territorialisé.
La mort programmée du peuple❗️
https://t.co/9CfhNvOSmW— Beauregard Justin (@BeauregardJust2) September 14, 2020
Les hôpitaux manquent de personnel
Il faut également savoir que les hôpitaux doivent toujours faire face à une multiplication des consultations pour le coronavirus et certaines opérations sont aussi programmées. Celles qui avaient été mises de côté puisque les établissements ne pouvaient pas les honorer sont désormais au programme. Il faut alors opérer les patients, accueillir ceux qui sont malades et les Français déclarés positifs avec quelques pathologies. Si la situation semble être sous le contrôle, elle ne cesse de se tendre comme c’est le cas à Bordeaux.
Coronavirus : à Bordeaux, les nouvelles restrictions font resurgir les tensions https://t.co/8x2L4o2UJS
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) September 16, 2020
De ce fait, si le contexte devenait un peu plus complexe, la deuxième vague pourrait avoir des conséquences dramatiques et le manque de personnel serait à nouveau au centre de tous les débats. Un médecin dont les propos ont été relayés par le journal RTL révèle qu’il y a une activité non-Covid qui commence à être intense et les patients victimes du coronavirus. Le manque de médecins, d’infirmières et de personnel soignant dans les hôpitaux pourrait donc être très difficile à supporter si toutefois les hospitalisations devenaient plus importantes. C’est pour cette raison que les chiffres des cas hospitalisés sont si importants.